Fusion avec une entreprise
L’entreprise fusionne avec une autre entreprise, en principe un concurrent opérant dans le même secteur. A la différence de la vente, la fusion ne résulte pas d’un acte de vente, mais d’une mise en commun des actifs à travers un échange de participations. Il n’y a donc pas d’apport de capitaux pour l’entrepreneur et sa famille, qui voient au contraire leur influence diminuer en proportion de leur perte de participation. Cette solution peut toutefois permettre de résoudre les problèmes posés par la succession, si on ne trouve ni repreneur dans le cadre familial, ni acheteur potentiel. La participation au capital de la nouvelle entité étant proportionnelle à la valeur respective des entreprises avant fusion, il y a lieu de déterminer cette valeur le plus scrupuleusement possible. Les dispositions juridiques sur la fusion donnent un cadre législatif à l’opération qui doit être rigoureusement observé.
§ Avantages. La fusion de deux entreprises compatibles débouche généralement sur une diminution des coûts par effet de synergie et sur une augmentation du chiffre d’affaires. L’entrepreneur peut alors espérer une valorisation de ses actifs.
§ Inconvénients. Comme dans le cas de la vente simple, il arrive que la mise en commun des ressources ne débouche pas sur les synergies escomptées. On sous-estime parfois les difficultés posées par l’intégration de cultures d’entreprise différentes, les conflits potentiels entre les nouveaux collègues, etc. D’autre part, il y a de grandes chances qu’une des deux parties perde son statut d’actionnaire majoritaire et donc le contrôle de l’entreprise issue de la fusion.